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Blog de la Paroisse

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DÉBUT DU GRAND CARÊME PREMIÈRE SEMAINE




BONSOIR A TOUS!


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DÉBUT DU SAINT ET GRAND CARÊME PREMIÈRE SEMAINE


TROIS PREMIERS JOURS DE PÉNITENCE ( au pain et à l'eau)

LUNDI 03 MARS : lecture du canon de ST ANDRÉ DE CRÊTE à genoux, jeune, au pain et à l eau à 18 H00


MARDI 04 MARS :lecture du canon de ST ANDRÉ DE CRÊTE à genoux, jeune, au pain et à l eau à 18H00


JEUDI 21 MARS :lecture du canon de ST ANDRÉ DE CRÊTE à genoux, jeune, au pain et a l eau à 18H00



Liturgie des Présanctifiées :OFFICE DE CARÊME


TOUS LES:MERCREDIS 05 MARS AU 16 AVRIL A 18H

TOUS LES:VENDREDIS 07 MARS AU 11 AVRIL A 18H


Tl: ( 0696344321)

Adresse : 4 chemin du Morne Laurent Tivoli.


Chez les orthodoxes, le « Lundi pur » marque le début du Carême. Le Carême est un temps de pénitence, entre le mercredi des Cendres et Pâques.

Comment se vit concrètement l’entrée en Carême dans l’Orthodoxie ?


Il existe, chez les orthodoxes (comme chez les catholiques de rite byzantin) un « pré Carême » de plusieurs semaines, rythmé par quatre dimanches : le « Dimanche du publicain et du pharisien », le « Dimanche du fils prodigue », le « Dimanche du jugement dernier ». Le Carême proprement dit commence le soir du « Dimanche du pardon » : traditionnellement, après les vêpres, chacun demande pardon à ses proches pour ses fautes volontaires ou involontaires, connues ou ignorées. Le lendemain, « Lundi pur » (cette année, le 18 mars), marque le début du Carême. On ne célèbre donc pas le Mercredi des cendres dans l’Orthodoxie.

Pourquoi existe-t-il un décalage avec le calendrier catholique ?

En effet, la Pâque orthodoxe avait lieu une année le 20 AVRIL à la même date que la Pâque latine. Depuis le concile de Nicée I (325), tous les chrétiens sont d’accord pour célébrer Pâque le premier dimanche qui suit la première pleine lune de printemps. Le problème est que latins et orthodoxes utilisent, pour fixer cette date, deux calendriers solaires différents : le calendrier « julien » suivi par les orientaux a parfois une semaine d’écart par rapport au calendrier « grégorien » des occidentaux, et donc (Exemple) le printemps une année (21 mars) tombait en réalité le 3 avril. De plus les tables lunaires utilisées pour le comput de la pleine lune sont aussi différentes (4 ou 5 jours d’écarts). Trois cas sont donc possibles : soit la Pâque orthodoxe a lieu 4 ou 5 semaines après la Pâque latine (comme en 2008), soit une semaine après , soit en même temps - c’est ce qui ce passera l’année 2025 : catholiques et orthodoxes ont fêteront Pâques le même jour, le 20 avril 2025


Comment se déroule le Carême orthodoxe ?


Les dimanches du Carême commémorent chacun un aspect du dogme ou de la spiritualité orthodoxe. Le premier dimanche, appelé « Dimanche de l’Orthodoxie », célèbre la victoire de l’Orthodoxie sur l’iconoclasme (fête instituée en 843 à la suite du concile de Nicée II). Les dimanches suivants s’appellent le « Dimanche de saint Grégoire Palamas » (en l’honneur du théologien byzantin qui affirma la possibilité pour l’homme de participer aux énergies incréées de Dieu, selon la doctrine de l’hésychasme), le « Dimanche de la Croix » (Mi-carême), le « Dimanche de saint Jean Climaque » (un des maîtres de la spiritualité orientale) et enfin le « Dimanche de Marie l’Egyptienne ». Le Carême s’achève par le « Samedi de Lazare le 12 avril », précédant le Dimanche des Rameaux 13 avril qui marque l’entrée dans la Semaine Sainte. Au contraire des catholiques, les orthodoxes n’incluent pas la Semaine Sainte dans le compte des quarante jours de Carême.


Est-ce que le sens du Carême est le même chez les orthodoxes que chez les catholiques ?


Comme pour les catholiques latins, le Carême est pour les orthodoxes avant tout une préparation à la célébration de Pâques. Ce caractère pascal est particulièrement présent dans la répétition des « Alléluia » dans les offices du Carême orthodoxe, ce qui étonne les catholiques. Mais le caractère pénitentiel est aussi très présent. Le jeûne est particulièrement strict : on s’abstient de tout produit animal, de graisse et de vin, sauf les samedi et dimanche on prend du poisson. Pendant cette période, aucun mariage religieux, baptême ou fête ne peuvent avoir lieu. Dans le même esprit, la célébration de l’Eucharistie, considérée comme incompatible avec le jeûne en raison de son caractère festif, n’a pas lieu en semaine. Mais le mercredi et le vendredi on célèbre la « Liturgie des présanctifiées » (avec les Saints Dons consacrés le dimanche précédent), comme les latins le font le Vendredi Saint. Le dimanche, au lieu de la liturgie de saint Jean Chrysostome célébrée habituellement, on utilise la liturgie de saint Basile, qui est plus longue et solennelle.



Le carême dans nos vies Par le Père Alexandre Schmemann


1. PRENDRE LE CARÊME AU SÉRIEUX Comment appliquer l'enseignement de l’Église à propos du Carême, tel que nous le livre principalement la prière liturgique de Carême, à notre vie ? Comment le carême peut-il avoir une influence réelle, et non point seulement extérieure sur notre existence ? Cette existence (est-il nécessaire de le rappeler ?) est très différente de celle qu'on vivait au temps où tous ces offices, ces hymnes, ces canons furent composés et ces prescriptions établies. On vivait alors dans une communauté relativement restreinte, et en majeure partie rurale, au sein d'un monde organiquement orthodoxe ; le rythme même de la vie d’un chacun était donné par l’Église ; alors que, maintenant, nous vivons dans une énorme société urbaine, technique, avec le pluralisme de ses croyances religieuses, le sécularisme de sa vision du monde, et où les orthodoxes constituent une insignifiante minorité. Le carême n’est plus "visible" comme il l'était par exemple en Russie ou on Grèce. Il y a donc vraiment lieu de se poser la question : Comment - en dehors d'un ou deux petits changements «symboliques" apportés à notre vie de chaque jour - être fidèles au carême ? Pouvons nous redécouvrir le "bain" de repentance et de renouveau que le carême est censé être ? En faire de nouveau une force spirituelle dans la réalité quotidienne de notre existence ? La réponse à cette question dépend principalement, et je dirais presque exclusivement, de ceci : Oui ou non, voulons nous prendre le carême au sérieux ? Aussi nouvelles et différentes que soient les conditions dans lesquelles nous vivons aujourd'hui, aussi réels les difficultés et les obstacles dressés par notre monde moderne, aucun d'eux n'est un obstacle absolu, aucun d'eux ne rend le carême impossible. Si le carême a perdu progressivement de son influence sur nos vies, il faut en chercher la vraie raison plus profonde. C’est que consciemment ou non, nous avons réduit la religion à un nominalisme et à un symbolisme superficiels, ce qui est précisément une façon de passer à côté et d’évincer le sérieux des exigences de la religion sur nos vies, exigences qui nous demandent engagement et effort. Cette attitude, faut-il ajouter, est d'une certaine manière particulière à l'Orthodoxie. Les chrétiens occidentaux, catholiques et protestants, lorsqu'ils sont mis en face de ce qu'ils considèrent comme impossible, changeront plutôt la religion elle-même pour l'ajuster aux conditions nouvelles et la rendre ainsi praticable. Récemment, par exemple, nous avons vu l’Église romaine réduire d'abord le jeûne à un strict minimum, puis s'en défaire presque complètement. Prendre le carême au sérieux signifie donc que nous allons le considérer avant tout au niveau le plus profond possible, c’est-à-dire comme un appel spirituel qui demande une réponse, une décision, un plan, un effort continu. C'est la raison pour laquelle, nous le savons, les semaines de préparation au carême furent établies par l’Église : c'est le moment de la réponse, de la décision et du programme. Et ici la meilleure voie et la plus facile est de suivre l’Église qui nous guide - ne serait-ce qu'en méditant sur le thème des cinq Évangiles que nous offrent les cinq dimanches du pré Carême :



Le carême dans nos vies Par le Père Alexandre Schmemann


1. PRENDRE LE CARÊME AU SÉRIEUX Comment appliquer l'enseignement de l’Église à propos du Carême, tel que nous le livre principalement la prière liturgique de Carême, à notre vie ? Comment le carême peut-il avoir une influence réelle, et non point seulement extérieure sur notre existence ? Cette existence (est-il nécessaire de le rappeler ?) est très différente de celle qu'on vivait au temps où tous ces offices, ces hymnes, ces canons furent composés et ces prescriptions établies. On vivait alors dans une communauté relativement restreinte, et en majeure partie rurale, au sein d'un monde organiquement orthodoxe ; le rythme même de la vie d’un chacun était donné par l’Église ; alors que, maintenant, nous vivons dans une énorme société urbaine, technique, avec le pluralisme de ses croyances religieuses, le sécularisme de sa vision du monde, et où les orthodoxes constituent une insignifiante minorité. Le carême n’est plus "visible" comme il l'était par exemple en Russie ou on Grèce. Il y a donc vraiment lieu de se poser la question : Comment - en dehors d'un ou deux petits changements «symboliques" apportés à notre vie de chaque jour - être fidèles au carême ? Pouvons nous redécouvrir le "bain" de repentance et de renouveau que le carême est censé être ? En faire de nouveau une force spirituelle dans la réalité quotidienne de notre existence ? La réponse à cette question dépend principalement, et je dirais presque exclusivement, de ceci : Oui ou non, voulons nous prendre le carême au sérieux ? Aussi nouvelles et différentes que soient les conditions dans lesquelles nous vivons aujourd'hui, aussi réels les difficultés et les obstacles dressés par notre monde moderne, aucun d'eux n'est un obstacle absolu, aucun d'eux ne rend le carême impossible. Si le carême a perdu progressivement de son influence sur nos vies, il faut en chercher la vraie raison plus profonde. C’est que consciemment ou non, nous avons réduit la religion à un nominalisme et à un symbolisme superficiels, ce qui est précisément une façon de passer à côté et d’évincer le sérieux des exigences de la religion sur nos vies, exigences qui nous demandent engagement et effort. Cette attitude, faut-il ajouter, est d'une certaine manière particulière à l'Orthodoxie. Les chrétiens occidentaux, catholiques et protestants, lorsqu'ils sont mis en face de ce qu'ils considèrent comme impossible, changeront plutôt la religion elle-même pour l'ajuster aux conditions nouvelles et la rendre ainsi praticable. Récemment, par exemple, nous avons vu l’Église romaine réduire d'abord le jeûne à un strict minimum, puis s'en défaire presque complètement. Prendre le carême au sérieux signifie donc que nous allons le considérer avant tout au niveau le plus profond possible, c’est-à-dire comme un appel spirituel qui demande une réponse, une décision, un plan, un effort continu. C'est la raison pour laquelle, nous le savons, les semaines de préparation au carême furent établies par l’Église : c'est le moment de la réponse, de la décision et du programme. Et ici la meilleure voie et la plus facile est de suivre l’Église qui nous guide - ne serait-ce qu'en méditant sur le thème des cinq Évangiles que nous offrent les cinq dimanches du pré Carême :


1. Désir - Zachée : Luc, 19, 1-10.

2. Humilité - Le publicain et le pharisien : Luc 18, 10-14.

3. Retour d'exil - Le fils prodigue : Luc 15, 11-32.

4. Jugement dernier : Matthieu 25, 31-46.

5. Pardon : Matthieu 6, 14-21.

 
 
 

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