DIMANCHE DE LA SAINT CROIX 23 MARS LITURGIE, CÉLÉBRATION. Et VÉNÉRATION DE LA SAINTE CROIX
- frlazare
- 23 mars
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BONJOUR À TOUS !
(BON CARÊME, SOYONS COMME LES VIERGES SAGES, SI POSSIBLE ÊTRE À L'HEURE)
Que notre Seigneur Dieu et Sauveur Jésus-Christ vous bénisse TOUS.
DIMANCHE DE DE LA SAINTE CROIX.
*SAMEDI 22 MARS OFFICE DE VÊPRES ET MATINES A 18H00
*LA CELEBRATION LITURGIQUE DU DIMANCHE DE LA SAINTE CROIX. 23 MARS SERA : à 10H00
MARDI 25 MARS ANNONCIATION DE LA TRÈS SAINTE MÈRE (HYMNE D'ACATHISTE ) 18H
*Suivie de petites agapes : (chaque personne porte quelque chose si possible café,thé,chocolat chaud à l'eau, biscuit)
( TL: 0696 344321 info) ADRESSE: 4 chemin du morne Laurent Tivoli
*(lire fait notre connaissance et est important pour notre expérience pratique, face a nos difficultés.)CLIC EN BAS
*LES CONFESSIONS SONT OUVERTES
+Père Lazare
SAINT ET GRAND CARÊME TROISIÈME DIMANCHE DE LA SAINTE CROIX
Liturgie des Présanctifiées :OFFICE DE CARÊME
TOUS LES:MERCREDIS 26 MARS AU 16 AVRIL A 18H
TOUS LES:VENDREDIS 21 MARS AU 11 AVRIL A 18H
Évangile : Marc 8, 34 – 9, 1. Dimanche de la Croix
La parole que nous entendons en ce dimanche de la Croix est au premier abord très difficile. Nous en sommes au troisième dimanche de carême, et si nous avons pu suivre l’appel à la perfection qui nous a été adressé au début de cette sainte période, nous pouvons comprendre un peu ce que veut dire notre Maître. Toute la culture ambiante constitue une civilisation de confort et de plaisir. L’idéologie dominante est celle du progrès matériel. Nous avons été depuis l’enfance élevés dans la perspective de la réussite sociale, de la facilité et de la satisfaction de nos envies et de nos caprices.
L’emblème de l’évolution.
Et voilà que nous avons un Maître qui nous appelle à évoluer en adoptant un mode de vie très différent, dans lequel la croix, sous une forme ou sous une autre, est l’emblème de notre croissance à son image et à sa ressemblance. Autour de nous, ce qu’on appelle le christianisme est souvent devenu une religion du confort et, dans les différents courants spiritualistes, c’est également le confort qui est la norme. L’appel de notre Maître est ainsi paradoxal, insolite, rebutant pour beaucoup d’hommes. Nous voudrions la facilité, un mode de vie indolore et sans épreuve, une petite routine religieuse agréable et sans histoire ; nous voudrions également un monde sans guerre, sans maladie, sans souffrance ; nous souhaitons à ceux que nous aimons la santé, la prospérité et le succès en toute œuvre de bien, notamment au nouvel An et dans les anniversaires.
L’aspiration au bien-être.
Et cette aspiration à notre bien-être et à celui des autres est une aspiration légitime, que l’on trouve chez toutes les créatures. Le progrès matériel, dans le domaine social et dans celui de la santé et de l’hygiène, est, dans une immense mesure, un bien. Pourtant, l’état de la civilisation planétaire le montre, une vraie croissance qualitative de l’humanité se fait attendre. On sacrifie volontiers autrui à son propre confort. Et la juste quête d’un mieux-vivre engendre souvent un solide égoïsme : nous serions généralement incapables de sacrifier par amour pour autrui les avantages que nous avons acquis.
Le défi évangélique.
La parole du Messie apporte ainsi le défi à notre culture, et propose une culture du renoncement à soi, de l’auto limitation, de la patience dans l’épreuve, par amour pour le Seigneur et pour le prochain. « Prendre sa croix », selon l’expression de notre Maître, est le programme que le disciple, dans sa vie de tous les jours, peut appliquer. Au cours du carême nous nous exerçons à nous passer d’un certain confort alimentaire, à réduire le temps du sommeil, à nous gêner pour autrui, et ainsi à nous libérer de nos caprices. Habitués à ne rien nous refuser à nous-mêmes, il est dur de se dire non à soi pour dire oui à autrui : nous faisions toujours le contraire ! Et pourtant l’enjeu est de taille : il s’agit de faire l’expérience du mode divin d’exister, celui de notre Maître le Verbe.
Le mode divin d’exister.
Il s’agit d’échanger une vie consacrée à l’amour de soi pour la vie supérieure dédiée à l’amour préférentiel pour autrui. Et ce mode de vie, qui est celui des personnes divines, donne à l’existence humaine une dilatation presque infinie. L’amour divin envahit alors le cœur humain qui connaît par expérience ce que veulent dire les mots « amour », « compassion », « miséricorde ». C’est proprement l’expérience du Royaume, comme nous venons d’entendre le Sauveur le dire : certains « ne goûteront pas la mort avant d’avoir vu le Royaume de Dieu venant avec puissance ». La personne humaine peut connaître l’amour de Dieu dès cette vie ; il nous est possible de mener une vie libre des passions égoïstes ; il nous est possible d’évoluer sans cesse, de nous affranchir de la tyrannie du plaisir et du confort, jusqu’à ressembler à Dieu lui-même.
Être disciple.
Suivre le Maître, prendre sa croix, c’est-à-dire saluer les épreuves permises pour notre libération, nous glorifier d’être les disciples d’un tel Dieu, nous montrer fidèles à lui dans les difficultés inévitables du quotidien, voire dans la terrible maladie, l’échec professionnel ou la faillite de la paix, nous fera reconnaître pour les amis lumineux de celui qui est Lumière de Lumière.
dimanche après la Croix : Marc 8, 34-9, 1
L’épiclèse sur la Croix.
Nous avons célébré la grande Exaltation de la sainte et vivifiante Croix : elle descendait depuis le ciel jusqu’aux enfers ; elle s’élevait ensuite dans les hauteurs face aux quatre points cardinaux ; et nous invoquions sans cesse le saint Esprit par notre communautaire « Seigneur, miséricorde ! Kyrie eleison ! » La grande épiclèse sur le Christ accueille la grâce du saint Esprit sur la Croix du Sauveur et sur chacune de nos croix personnelles.
La personne et la croix.
Dans l’évangile de ce jour, le Christ s’adresse à « la foule et à ses disciples » ; son message est universel ; Il invite chacun à « porter sa croix », sa croix personnelle. Mais ce port de la croix unique de chacun de nous est soumis à une condition : suivre le Maître à l’ombre et à la lumière de la grande croix, personnelle également, qu’Il a portée et gravie pour le monde entier. La puissance de notre croix vient de ce qu’elle n’est pas individuelle : nos souffrances et nos joies sont inscrites dans celles de notre Maître.
Suivre le Maître.
La croix de chacun est l’itinéraire que nous suivons pour suivre le Christ, nous épanouir en lui et à sa ressemblance. Elle est la forme divino humaine que prend pour chacun de nous l’épreuve permise par le Père pour que nous grandissions et passions de la mort à la vie. Elle n’a de puissance vivifiante que parce qu’elle est intégrée dans la Croix du Seigneur ; c’est un petite croix greffée sur la grande, comme on fait avec les arbres : greffée sur la souche fondamentale, mon petit rameau va croître, fleurir et fructifier. Sur ma petite croix comme sur la grande de Jésus Messie descend, comme une ondée de croissance, l’Esprit du Père, si nous l’invoquons.
Chacun sa croix.
Chacun d’entre nous porte, par la foi dans le Christ Jésus, une croix particulière : la pauvreté ou la redoutable épreuve de la richesse que peu d’hommes peuvent assumer sans en être écrasés ; la maladie ou la santé, dont souvent l’homme ne fait pas grand-chose ; une difficulté professionnelle ou une réussite difficile à maîtriser ; un inconfort ou le redoutable confort ; la stérilité ou la difficile parentalité. Que chacun s’interroge pour identifier la croix que le Seigneur lui tend pour qu’il l’embrasse, la vénère, la prenne avec foi et la vénère : quelle est ma croix ? Et j’appellerai l’Esprit sur elle.
Croix et joie.
Pensons surtout que croix rime avec joie : « C’est par la Croix que la joie est venue dans le monde entier », dit une prière pascale. Pourquoi ? – parce que la croix est le chemin que prend l’amour pour nous joindre les uns aux autres. Par la Croix, le Seigneur Amour est venu parmi les hommes et les élève tous vers la connaissance du Père. L’épreuve que le Seigneur me confie est l’occasion pour moi de l’aimer, lui et le prochain. On voit ainsi de grands malades prier pour le monde. On voit des riches partager leurs richesses. Avec quelle joie ne vais-je pas porter ma croix quand il m’est révélé que c’est par elle que je vais apprendre à aimer ! Pensons à la joie sans limite qui fut, et qui est, celle du Christ, de donner sa vie par amour pour tous : la Croix du Seigneur Jésus n’est-elle pas lumineuse, rayonnante, comme son visage transfiguré par l’amour ?
La clef du Royaume.
Ainsi, la croix n’est pas synonyme de souffrance ou de douleur. Elle est synonyme de renoncement à l’égoïsme pour se tourner vers autrui avec amour. Elle est la limite que le Seigneur m’offre pour que je grandisse à l’intérieur d’elle. Elle est ce sacrifice non sanglant, oblation de soi par amour pour le Seigneur et pour le prochain, qui nous dilate dans la joie de Dieu. Elle est l’instrument en forme de clef qui m’est donné pour ouvrir la porte du Royaume, celui de l’amour entre moi, les personnes divines et les personnes humaines. La croix est ce signe « plus » qui oint notre pensée, notre cœur et tout notre cœur avec l’huile de la tendresse, de la patience, de la bienveillance, de la prévenance et de l’amour sacrificiel pour autrui et pour Dieu.
(a.p. Marc-Antoine)
PROCESSION DE LA SAINTE CROIX
Au milieu du Carême, l'Église expose la Croix à la vue des fidèles, afin d'affermir ceux qui jeûnent et de les encourager à continuer leur labeur, par le souvenir de la Passion du Seigneur. La vénération de la Croix continue durant la quatrième semaine du Carême, jusqu'au vendredi.
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