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Blog de la Paroisse

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Liturgie des Présanctifiées :OFFICE DE CARÊME

Dernière mise à jour : 14 avr. 2024


BONSOIR A TOUS!

Liturgie des Présanctifiées :OFFICE DE CARÊME

VENDREDIS 12 AVRIL AU 26 AVRIL A 18H



*Les 4 grandes périodes du jeûne : quand jeûne-t-on dans l’Église orthodoxe ?

Périodes de jeûne

Dans le calendrier orthodoxe, il y a quatre grandes périodes de jeûne :

LE GRAND CARÊME

Il est une période de six semaines précédant la Semaine Sainte, période de préparation pour la grande fête de la Résurrection du Seigneur. Une autre semaine de jeûne, plus léger (d’abstention de la viande seulement) précédée par qui commence le lundi après le Dimanche du Jugement Dernier et qui dure jusqu’au Dimanche du Pardon ; après le Grand Carême suit une autre période de jeûne, plus sévère, celle de la Semaine Sainte.

LE JEÛNE DE LA FÊTE DE LA NATIVITÉ (OU L’AVENT)

On le connaît aussi comme le jeûne de St. Philippe, puisqu’il commence immédiatement après sa fête (14 novembre) ; il dure quarante jours, du 15 novembre au 24 décembre, en anticipant le Noël, la grande fête de la Nativité de notre Sauveur.

LE JEÛNE DES SAINTS APÔTRES

Il commence le lundi du lundi qui suit le premier dimanche après la Pentecôte au 28 juin, fête mobile dans le calendrier orthodoxe) et il dure jusqu’à la fête des Saints Apôtres Pierre et Paul, le 29 juin.

4- LE JEÛNE DE LA DORMITION DE LA VIERGE

comprend les deux premières semaines d’août( du 1 er au 14 août) ; il anticipe la fête de la Dormition de la Mère de Dieu.

Les Jours de jeûne

La veille de la Théophanie (5 janvier)

Le jour de la Décapitation de St. Jean Baptiste (29 août)

Le jour de l’Élévation de la Croix (14 septembre)

Tous les mercredis (sauf les semaines où l’Église lève le jeûne), en souvenir de la trahison du Christ par Judas.

Tous les vendredis (sauf les semaines où l’Église lève le jeûne), en souvenir de la Crucifixion et de la Passion du Christ.

Dans les monastères, on jeûne aussi le lundi, en l’honneur des Anges.

Semaines de levée du jeûne

Après certaines fêtes et afin de permettre aux chrétiens orthodoxes de montrer leur joie à l’occasion de ces fêtes, l’Église a levé le jeûne, comme suit :

Durant la période de post-célébration de la Nativité du Christ – jusqu’à la veille de la Théophanie (du 25 décembre au 4 janvier tout jeûne est levé).

La semaine après le Dimanche du Publicain et du Pharisien (première semaine du Triode), pour fortifier les fidèles en vue du Grand Carême.

La Semaine Radieuse (la semaine après Pâques)

La Semaine de la Sainte Trinité (la semaine après la Pentecôte).

Règles du jeûne alimentaire

Les règles du jeûne alimentaire diffèrent beaucoup quant aux catégories de nourriture permises ou interdites. Les règles du jeûne les plus strictes s’appliquent aux mercredis et vendredis du Grand Carême (et pendant la Semaine Sainte) et prévoient l’abstention de plusieurs catégories de nourriture :

Viande (tout ce qui possède une colonne vertébrale),

Laitages et œufs,

Huile d’olives (et autres graisses végétales), et

Vin (et autres boissons alcooliques).

Pendant les jours de jeûne, la quantité de nourriture et le nombre de repas se réduisent. Le samedi, le dimanche et les autres jours de fête, les règles du jeûne sont souvent plus douces, et permettent la consommation de graisses végétales et de boissons alcoolisées et même, en fonction de la saison liturgique, du poisson.

5- Le jeûne du Grand Carême

« Le Grand Carême, voyage vers Pâques »

Pour le Grand Carême, l’Église orthodoxe propose une préparation progressive et pédagogique au jeûne. Ainsi, une semaine avant l’entrée dans le Grand Carême, elle indique de faire abstinence d’abord de viande, puis au début du Grand Carême, on supprime les laitages, les œufs, les graisses et le vin de l’alimentation et le « régime de croisière » sera ainsi en place pour toute la Sainte Quarantaine.

Pendant le Grand Carême, tous les jours, on s’abstient en principe de tout produit animal (viande, poisson, œufs, laitage…), de graisses et de vin (sauf le samedi et le dimanche étant le sabbat et le jour de la Résurrection).

Les mercredi et vendredi hors temps de Carême on s’abstient de tout produit animal et dérivé ainsi que de d’huile et de vin. On s’abstient de toute nourriture les mercredi et vendredi jusqu’au coucher du soleil. Judas trahit le Seigneur le mercredi et le Seigneur fut crucifié un vendredi .

TROUVER LE « LIEU »

À chaque personne aussi de trouver le « lieu » de son jeûne et de retrancher parmi les plaisirs et les dépendances qui le tyrannisent et l’éloignent de Dieu : aliments, sommeil, télévision, bavardage, médisance.

À toutes et tous aussi de trouver de quelle façon nourrir son jeûne dans la prière ainsi que dans la charité. Pendant le Grand Carême, l’Église propose des offices, en particulier le Canon de Saint André de Crête et la Liturgie des Présanctifiés, qui aident les fidèles à vivre le Carême comme expérience spirituelle d’ascèse personnelle en préparation de la Semaine Sainte. La prière personnelle se renforce par la participation en communauté chrétienne à la prière de l’Église.

L’Église orthodoxe, en général, donne des directives plutôt que des prescriptions littérales. Elle indique des buts, elle montre des modèles, elle indique ce à quoi l’on doit tendre ; mais elle laisse chaque conscience juge de ce que, en présence d’une tradition devenue règle, l’adaptation aux circonstances personnelles commande ou permet. Père Lev Gillet( France 1893, Londres 1980)

7- Le jeûne, le carême et la Parole de Dieu

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Ainsi, le « jeûne » ne signifie pas seulement la nourriture dont l’homme a besoin pour la vie de son corps, mais plutôt tout ce qui « nourrit » les sens, tout ce qui convient au corps.

Dans son sens plus large le « pain » représente également tout ce qui est créé, toute créature, tout ce qui nourrit l’affectivité et l’intellect de l’homme. Bref, tout ce qui n’est pas Dieu lui-même. Ainsi que le corps de l’homme se nourrit d’aliments physiques pour survivre, l’esprit de l’homme, créé à l’image de Dieu, se nourrit de la parole de Dieu, et de Dieu lui-même.

L’enseignement le plus important à retenir

L’enseignement le plus important à retenir est la nécessité d’associer la prière au jeûne. La prière afin de pouvoir accomplir l’effort nécessaire, mais encore plus important, la prière en tant que rapprochement de Dieu. Le jeûne nous présente la possibilité de nous unir davantage à Dieu par la prière.

« La prière est une conversation de l’intelligence avec Dieu » (Évagre le Pontique, Chapitres sur la prière, 3).

« Notre jeûne, si limité soit-il, s’il est un vrai jeûne, conduira à la tentation, à la faiblesse, au doute et à l’irritation. En d’autres termes, il sera un réel combat et probablement nous succomberont bien des fois. Mais l’aspect essentiel du jeûne est justement la découverte de la vie chrétienne en tant que lutte et effort. Une foi qui n’a pas surmonte les doutes et la tentation est rarement réelle.

Aucun progrès n’est, hélas, possible dans la vie chrétienne sans l’amère expérience de l’échec. C’est précisément lors de cette première chute que se situe le véritable test : si, après avoir faibli et donné libre cours à nos appétits et a nos passions, nous nous remettons courageusement à la tâche, sans abandonner, quel que soit le nombre de fois où nous faiblissons, tôt ou tard, notre jeûne produira ses fruits spirituels. Il n’y a pas de raccourci pour aller à la sainteté ; on doit payer le prix de chaque pas en avant. » Père Alexandre Schmemann(Estonie,1921, États-Unis, 1983)

L’ascèse personnelle, familiale et paroissiale, en particulier dans la prière et dans le jeûne, est caractéristique de l’Orthodoxie. Père Justin Popovitch (Serbie 1894, Yougoslavie 1979)

 
 
 

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