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Blog de la Paroisse

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LITURGIE DU DIMANCHE 18 FÉVRIER , 37 IEM APRÈS PENTECÔTE







BONJOUR A TOUS!

*SAMEDI 17 FEVRIER OFFICE DE VÊPRES

ET

*OFFICE DES MATINES : A 18H00

*LITURGIE DU DIMANCHE 18 FEVRIER 37 IEM APRES

LA PENTECÔTE à 10H00

(Suivie des agapes : chaque personne porte quelque

chose si possible.)

Téléphone( 0696 344321)

demander l' adresse par GPS !

*PS: possibilité de bénédictions des maisons pour ceux

qui le désir

Les églises, les maisons et les personnes sont «

aspergées » avec cette eau bénite.

+Père LAZARE

Eglise Orthodoxe Saint Nicolas le Thaumaturge

Paroles des Pères

“En effet, comme un homme, partant pour l’étranger appela ses serviteurs, et leur remit son bien.”

La répartition de la fortune est inégale, mais la différence ne doit pas être imputée à celui qui répartit. Il dit en effet que chacun a reçu ce qui était conforme à son mérite, donc a reçu autant qu’il était capable, et celui qui réglait les parts n’avait pas de compétence pour ce qui regardait du bénéficiaire. Le maître de maison, le Seigneur signifie que c’est lui. La durée du voyage est le temps du repentir, pendant lequel, siégeant aux cieux à la droite de Dieu, il a accordé à tout le genre humain le pouvoir de croire et d’œuvrer selon l’Évangile. Ainsi c’est à la mesure de sa foi que chacun a reçu son talent, c’est-à-dire l’enseignement de l’Évangile, de celui qui l’enseignait. Tel est le bien incorruptible, le patrimoine du Christ mis de côté pour ses héritiers éternels.

Mais le serviteur qui a reçu les cinq talents est le peuple des croyants issu de la Loi ; issu de celle-ci il en a doublé le mérite en mettant en œuvre de façon honnête et droite l’accomplissement de la foi évangélique elle-même. Dans la présentation des comptes, il y a l’examen du jugement où sont réclamés le profit de la parole céleste et le revenu du talent distribué. Ainsi celui auquel ont été confiés cinq talents, au retour du Seigneur, en a présenté dix provenant de cinq : comprenons qu’il fut dans la foi tel qu’il était dans la Loi, lui qui a parfait dans la grâce de la justification évangélique l’obéissance aux dix formules prescrites dans les cinq livres de Moïse. Ainsi il est invité à entrer dans la joie du Seigneur, c’est-à-dire est admis à l’honneur de la gloire du Christ.

Quant à ce serviteur auquel on a confié deux talents, c’est le peuple des païens qui a été justifié par la foi et la confession du Père et du Fils, et qui a confessé notre Seigneur Jésus Christ Dieu et homme par l’Esprit et la chair, car la foi est dans le cœur et la confession dans la bouche. Ce sont là les deux talents qui lui ont été confiés. Mais, comme le premier connaissait tout le mystère dans les cinq talents, c’est-à-dire dans la Loi, et l’avait doublé même par la foi de l’Évangile, de même le second a eu le mérite d’accroître ses deux talents et cela par les oeuvres. Et malgré les différences de dépôt et de revenu, il y a de la part du Seigneur égalité de faveur pour les deux, afin qu’à la connaissance de ceux qui croient d’après la Loi nous sachions que la foi des païens a été rendu égale, car c’est le même éloge qui invite le second à entrer dans la joie du Seigneur et s’il double la somme mise, c’est pour avoir ajouté à la foi les oeuvres et avoir accompli dans les faits et les actes ce à quoi ils avaient cru en pensée.

Celui qui a reçu un talent et l’a enfoui dans la terre est le peuple qui s’arrête à la Loi, tout entier charnel et sans intelligence spirituelle, ce qui fait que la vertu de l’enseignement évangélique ne le pénétrant pas, il a enfoui, jaloux du salut à venir des païens, le talent reçu et sans l’utiliser lui-même, il ne le remet pas à d’autres pour qu’ils l’utilisent, mais considère que la loi est suffisante pour son salut. Et comme on lui demandait une explication, s’il répondait : “J’ai eu peur de toi”, donnant l’impression que par un respect craintif des commandements anciens, il s’abstenait d’user de la liberté évangélique et qu’il disait : “Voici ce qui est à toi”, c’est parce qu’il était resté à ce qui est prescrit par le Seigneur.

Cacher le talent dans la terre, c’est masquer la gloire de la prédication nouvelle sous le procès de la Passion corporelle. En homme qui, tout en ne pouvant nier que le Seigneur, dont l’avènement et la Passion proviennent de la Loi, a été envoyé pour le salut des païens, n’a pas voulu obéir lui-même aux Évangiles, il dit : “Je sais que tu es un homme dur ; tu moissonnes où tu n’as pas semé et tu ramasses là où tu n’as pas répandu”. La nature du monde actuel n’admet pas qu’il y ait une moisson sans semence ni que soit ramassé ce qui n’a pas été répandu. Mais ce développement est tout entier spirituel. Nous avons dit qu’il s’agit ici du peuple issu de la Loi qui n’ignore pas l’avènement du Seigneur ni le salut des païens, mais qui est infidèle, du moment qu’il sait que les fruits de justice doivent être moissonnés là où la loi n’a pas été semée et doivent être recueillis chez les païens qui n’ont pas essaimé à partir de la descendance d’Abraham ; c’est pour cette raison que l’homme était dur, lui qui allait justifier sans la loi, recueillir sans avoir rien répandu, moissonner sans avoir rien semé.

Et il sera d’autant plus impardonnable d’avoir dissimulé l’enseignement et enfoui le talent qui lui était confié qu’il savait que l’homme moissonnerait sans avoir semé et récolterait ce qu’il n’avait pas répandu, et qu’il aurait fallu plutôt donner à des banquiers, c’est-à-dire faire partager à tout le genre humain, pris par les affaires du siècle, l’utilisation du talent confié à ses soins, puisque le Seigneur demanderait à chacun en particulier son revenu. C’est pour cette faute qu’on lui enlève le talent qui est moins celui de l’Évangile enfoui par lui que celui de la Loi et qu’il est remis à celui qui aura doublé ses cinq talents, le Seigneur déclarant : “A tout homme qui a l’on donnera et il aura en abondance ; mais à celui qui n’a pas on enlèvera même ce qu’il a.” Celui qui a peut avoir en abondance, parce qu’à celui qui a des moyens il est facile d’être un riche par un accroissement de la générosité ou de l’effort.

Saint Hilaire de Poitiers, Sur Matthieu, 27,6-11, SC 258, p.211-217.

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