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Blog de la Paroisse

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PROGRAMME DE PÂQUES Vendredi Saint 3 MAI 2024

Dernière mise à jour : 4 mai 2024





BONJOUR A TOUS

PROGRAMME DE PÂQUES 2024

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Vendredi Saint 3 MAI 2024

18 heures : vénération du linceul et mise au tombeau

Chaque fidèle vêtu de noir vient avec une rose rouge afin de vénérer le linceul et se prosterner trois fois.

Première vénération : on part en procession à l'intérieur de l'église avec la croix, l'icône et le linceul sur le dos du prêtre. Les fidèles suivent avec la rose à la main

Deuxième vénération : on fait comme la première

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PROGRAMME DE PÂQUES 2024

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NUIT PASCALE DU SAMEDI 4 MAI AU DIMANCHE 5 MAI 2024

20H00:

VÊPRES, MATINES

ET LITURGIE

(Répétition des chants de pâques ).

Pourquoi existe-t-il un décalage avec le calendrier catholique ?

En effet, la Pâque orthodoxe aura lieu cette année le 5 MAI soit CINQ semaines après la Pâque latine. Depuis le concile de Nicée I (325), tous les chrétiens sont d’accord pour célébrer Pâque le premier dimanche qui suit la première pleine lune de printemps. Le problème est que latins et orthodoxes utilisent, pour fixer cette date, deux calendriers solaires différents : le calendrier « julien » suivi par les orientaux aujourd’hui 13 jours d’écart par rapport au calendrier « grégorien » des occidentaux, et donc le printemps (21 mars) tombe en réalité le 3 avril. De plus les tables lunaires utilisées pour le comput de la pleine lune sont aussi différentes (4 ou 5 jours d’écart). Trois cas sont donc possibles : soit la Pâque orthodoxe a lieu 4 ou 5 semaines après la Pâque latine (comme en 2008), soit une semaine après , soit en même temps - c’est ce qui ce passera l’année prochaine : catholiques et orthodoxes fêteront Pâques le même jour, le 16 avril 2017

Comment se déroule le Carême orthodoxe ?

Les dimanches du Carême commémorent chacun un aspect du dogme ou de la spiritualité orthodoxe. Le premier dimanche, appelé « Dimanche de l’Orthodoxie », célèbre la victoire de l’Orthodoxie sur l’iconoclasme (fête instituée en 843 à la suite du concile de Nicée II). Les dimanches suivants s’appellent le « Dimanche de saint Grégoire Palmas » (en l’honneur du théologien byzantin qui affirma la possibilité pour l’homme de participer aux énergies incréées de Dieu, selon la doctrine de l’hésychasme), le « Dimanche de la Croix » (Mi-carême), le « Dimanche de saint Jean Climaque » (un des maîtres de la spiritualité orientale) et enfin le « Dimanche de Marie égyptienne ». Le Carême s’achève par le « Samedi de Lazare », précédant le Dimanche des Rameaux qui marque l’entrée dans la Semaine Sainte. Au contraire des catholiques, les orthodoxes n’incluent pas la Semaine Sainte dans le compte des quarante jours de Carême.

Est-ce que le sens du Carême est le même chez les orthodoxes que chez les catholiques ?

Comme pour les catholiques latins, le Carême est pour les orthodoxes avant tout une préparation à la célébration de Pâques. Ce caractère pascal est particulièrement présent dans la répétition des « Alléluia » dans les offices du Carême orthodoxe, ce qui étonne les catholiques. Mais le caractère pénitentiel est aussi très présent. Le jeûne est particulièrement strict : on s’abstient de tout produit animal, de graisse et de vin, sauf les samedis et dimanche. Pendant cette période, aucun mariage religieux, baptême ou fête ne peuvent avoir lieu. Dans le même esprit, la célébration de l’Eucharistie, considérée comme incompatible avec le jeûne en raison de son caractère festif, n’a pas lieu en semaine. Mais le mercredi et le vendredi on célèbre la « Liturgie des présanctifiées » (avec les Saints Dons consacrés le dimanche précédent), comme les latins le font le Vendredi Saint. Le dimanche, au lieu de la liturgie de saint Jean Chrysostome célébrée habituellement, on utilise la liturgie de saint Basile, qui est plus longue et solennelle.

CÉLÉBRATION PASCALE

De l’Église Orthodoxe.

Du Patriarcat Œcuménique de Constantinople

Pour l’Amérique centrale, la Caraïbe, le Venezuela et la Colombie.

Nuit de Pâques à la CHAPELLE DE LA SAINTE TRINITE

(POUR ADRESSE ET INFO TL 0696 344321)

Petits conseils

Comment teindre les œufs ?

1) Dans une boîte de conserve vide, mettre de l’eau avec une quantité importante de pelures d’oignons, un peu de vinaigre et du sel. Après avoir porté à ébullition immergé délicatement les œufs avec une cuillère et laissez bouillir pendant dix minutes. Après cuisson vider l’eau et laisser sécher sur du papier absorbant quand ils sont froids vous pouvez graver avec une pointe sèche les initiales CHRIST EST RESSUSCITE en suite les enduire d’un peu d’huile pour qu’ils soient luisants.

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Le vendredi Saint

2) Pour la première vénération de l’EPITAPHIOS (mise au tombeau), chaque fidèle doit venir avec une rose rouge à la main, on baise la tête et les pieds du Christ, on dépose la rose sur l’EPITAPHIOS et on se prosterne trois fois

2 Bis) Procession à l’intérieur de l’Église avec la croix et l’icône et l’EPITAPHIOS sur le dos du prêtre et les fidèles suivent avec leurs cierges allumés dépôt de l’EPITAPHIOS pour la seconde vénération.

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Pour la décoration de l’Église pour la Pâque

3) Acheter des bouquets de fleurs et les porter bien avant le samedi Saint de façon à décorer l’Église

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Pour le repas Pascal

4) Chacun apporte quelque chose : Œuf de Pâques, repas préparé exemple : Riz, colombo de poulet, haricots rouges, déserts fruits ou glace Boisson jus au café Soda (le repas aura lieu après la Liturgie)

*Où Don après le repas

Pour tous renseignements contactez le père Lazare

au 0696 34 43 21

Remarque : Faire les œufs de pâques à la maison selon la recette. (Petit conseil numéro 1) Le repas pascal se fait après la Liturgie, ne pas oublier que chacun porte quelque chose. (Allez au petit conseil numéro (4)

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Prier à plusieurs pour un malade : quel plus que la prière solitaire ?

La prière solitaire.

Fréquents sont les exemples de prière solitaire dans la sainte Bible. Dans les Psaumes, par exemple, la prière est presque toujours au singulier : « ô Dieu, viens à mon aide » ; « fais-moi miséricorde, ô Dieu ! » ; « Seigneur, exauce ma prière ! », et tant de prières solitaires… Nous savons que le Seigneur écoute fréquemment la prière de celui ou celle qui se retire dans sa chambre, dans un lieu désert, ou même dans sa voiture pour s’adresser « dans le secret » au Père céleste. Pensons au prophète Moïse et à sa conversation avec le Verbe divin. La tradition patristique de la prière dite « du cœur », telle que la Philocalie l’enseigne, est une « prière secrète » et solitaire : « Seigneur Jésus Christ, Fils de Dieu, fais-moi miséricorde ! »

La force de la foi.

La prière solitaire ou secrète, cette communication connue du Seigneur seul ou peut-être de ses anges et de ses saints, comme la Mère de Dieu, exprime la foi presque absolue de la personne humaine en dialogue avec la personne divine. Aucun soutien, aucun encouragement, rien n’aide le solitaire à s’adresser, quelquefois pendant de longs moments, à son Seigneur. L’exemple typique en est la prière solitaire du Fils de l’Homme lui-même à Gethsémani et sur le Golgotha. Le Seigneur Jésus s’adressa à son Père dans une solitude humaine complète, d’autant que ses disciples, à cette heure immense, s’étaient réfugiés dans le sommeil. A d’autres moments rapportés par le saint Évangile, nous voyons qu’il « se retirait pour prier ». Et le saint Esprit venait sur le Peuple.

« Au milieu de nous ».

Toutefois, ce même Sauveur et Messie nous enjoint de nous réunir pour la prière : « quand deux ou trois sont réunis en mon Nom, Je suis parmi eux », dit-Il. Ici est le fondement de la prière communautaire et liturgique: la présence invisible de Celui même qui prie, qui est en personne prière. En effet, Il est, en tant que Verbe du Père, cette parole toujours adressée à celui qui l’a « engendré », c’est-à-dire qui l’a proféré de façon atemporelle. Avoir « au milieu de nous » le Verbe en personne, c’est avoir le contenu, la force et la vérité même de la prière. De plus, ne l’oublions pas, cet Orant divino humain qu’est le Christ est rempli jusqu’à en déborder par l’Esprit jailli du même Père. Et l’Esprit est le Souffle même de tout dialogue du Père céleste avec ses enfants.

L’enseignement du Christ.

Le Christ nous a appris précisément à dire « nous » aussi bien que « je ». La prière de nos pères dans la foi que sont les Juifs est la prière d’un peuple. Et le Christ a laissé comme seule prière explicite celle qui dit justement « notre Père céleste ! » Pour cette raison, les baptisés se réunissent, Jésus Christ se trouvant au milieu d’eux, pour adresser leurs louanges et leurs supplications pleines du saint Esprit. Ils font monter « comme un encens d’agréable odeur » une prière qui est portée par l’Esprit comme un nuée, et présentée au Père par le Fils, notre grand prêtre. C’est une question, non d’efficacité, mais de plénitude. La prière communautaire, en famille, en couple, entre amis et frères, particulièrement la prière liturgique, vient de la tradition biblique et exprime le mystère profond de l’Église.

Un « je »-« nous » !

On peut ajouter que tout croyant qui adresse au Seigneur trois fois Saint sa louange ou sa supplication le fait au nom de toute la communauté. Bien plus, c’est la communauté entière des croyants qui prie par son cœur et ses lèvres. Sa personne profonde contient la réalité de l’Église dont il se fait la voix. Le « je » de celui qui prie seul n’est pas celui d’un individu. Il s’agit de la personne, qui est en quelque sorte un « je » communautaire, une sorte de « nous », une identité incorporée dans le Corps du Christ et qui prie avec ce corps comme un seul homme.

Évangile du 6ème dimanche de Pâques : Jn 9, 1-38

Qui est-Il ?

L’évangile de ce jour répond à la question de l’identité de Jésus Christ. Les néophytes, comme on appelle les nouveaux baptisés, ces « nouvelles plantes » issues de la célébration pascale, approfondissent leur formation par ce que saint Cyrille de Jérusalem appelle la catéchèse mystagogique. La question fondamentale « qui est-Il, pour que je croie en lui » témoigne que le saint Esprit se manifeste dans le cœur de l’homme comme aspiration à croire. C’est une aspiration à l’expérience personnelle du Dieu vivant, du Verbe chair, du « Seigneur et Maître de ma vie », comme nous le disions pendant le carême avec la prière de saint Éphrem.

La mystique.

Et la réponse à cette question n’est pas de caractère intellectuel, philosophique ou historique. Elle est de caractère mystique. Il est question ici d’une rencontre : Jésus « le rencontre » et lui parle ; que lui dit-Il encore ? – « tu l’as vu et celui qui parle avec toi, c’est lui ». Par le saint Esprit, les baptisés que nous sommes peuvent faire la même expérience, toute cette période de préparation à la Pentecôte, ce « carême de l’Esprit », comme nous aimons l’appeler, l’annonce et le promet. L’expérience des saints le confirme !

 
 
 

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