BONJOUR A TOUS ! DIMANCHE 1er DECEMBRE 2024. (Rien ne dois nous séparer de l'Amour de DIEU!) *CELEBRATION LITURGIQUE DU 23 IEM DIMANCHE 1e DÉCEMBRE APRÈS PENTECÔTE

BONJOUR A TOUS !

DIMANCHE 1er DECEMBRE 2024.

(Rien ne dois nous séparer de l'Amour de DIEU!)

*SAMEDI 30 DECEMBRE À 18H, OFFICE DES VÊPRES ET MATINES

*CELEBRATION LITURGIQUE DU 23 IEM DIMANCHE 1er DECEMBRE APRÈS PENTECÔTE À 10H00

Pour des questions pratiques nous célébrerons la fête de notre Père SAINT ANDRÉ EN CE JOUR.

*Suivie des agapes : chaque personne porte quelque chose si possible:(

*MERCREDI 4 DECEMBRE A 18 H 00 PARACLISIS ( tous les mercredis)

*VENDREDI 27 DECEMBRE PRIERE DU CŒUR HYMNE D'ACATHISTE A 18H00( tous les vendredis)

JEUNE DE LA NATIVITÉ SELON LA CHAIR DE NOTRE SEIGNEUR ET SAUVEUR JÉSUS CHRIST JUSQU'AU 20 DECEMBRE 2024

*Lire fait notre savoir et ouvre notre connaissance, qui est importante, pour notre expérience pratique, face à nos difficultés.>

*(les confessions sont ouvertes pour le mois de DECEMBRE)

DEMANDE DU GPS POUR L'ADRESSE (TL : 0696 344321)

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Le plus grand commandement » Homélie du P. Jean Breck

(Mt 22, 34-46)

Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit.

Voici le plus grand commandement : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit. » Jésus a puisé ce commandement, bien connu du peuple juif, dans le livre du Deutéronome (6,5). Le second commandement, « Tu aimeras ton prochain comme toi-même », se trouve en Lévitique (19,18). Tous les deux étaient enseignés par les rabbins, mais séparément. C’est Jésus qui les a fusionné en un double commandement d’aimer Dieu et le prochain. Ainsi, Il nous appelle à assumer un seul élan d’amour, la consécration ou l’offrande totale de nous-même à Dieu et aux autres. Car il est impossible d’aimer Dieu sans aimer le prochain, et vice versa : il est impossible d’aimer le prochain, d’un amour vrai, voire divin, sans aimer Dieu. C’est seul un tel amour, qui a ses origines dans le Créateur Lui-même, qui est capable de démolir les murs d’hostilité que nous érigeons entre nous et autrui, le seul qui peut réellement guérir. Une question, pourtant, s’impose. Comment aimer Dieu ? C’est une question souvent posée pendant le sacrement de confession par ceux qui admettent qu’ils ne savent pas obéir au plus grand commandement. Comment peut-on aimer un Dieu qui est au-delà de tout ce que nous puissions imaginer, qui se cache derrière le voile de « l’éternité », qui, comme la Divine Liturgie l’affirme, est « ineffable, inconcevable, invisible, incompréhensible » ? Certes, il faut garder cette image du Dieu qui est au-delà de notre entendement, qui dans son « essence » est absolument inconnaissable. Mais le fait est que dans sa vie « hypostatique », sa vie « personnelle », ce Dieu qui se cache se révèle aussi. Il se révèle de maintes façons dans notre expérience. Premièrement, il se fait connaitre par la Personne de son Fils incarné, notre Seigneur Jésus Christ. Mais Dieu nous montre son visage aussi par les Saintes Écritures et par le témoignage au cours des siècles fait par une multitude de saintes mères et de saints pères, soit par leurs écrits d’une richesse exceptionnelle, soit par leur mode de vie qui reflète les qualités du Père céleste : qualités d’humilité, de compassion, de force spirituelle, et surtout d’amour. Dieu se révèle aussi par son œuvre créatrice : par la beauté du monde qui nous entoure, par la beauté des cieux avec ses milliards de galaxies qui jettent leur lumière sur la terre, par les fleurs du printemps ou par la beauté et la complexité d’un flocon de neige. Microcosme ou macrocosme, toute chose et tout aspect de notre vie quotidienne peut nous révéler la présence et l’activité de Dieu. Car toutes choses, y compris nousmêmes, viennent « du néant à l'être » et sont maintenues à travers le temps et l’espace par le Créateur, Celui qui est la source et la finalité de tout ce qui existe. Les Pères de l’Église nous enseignent que chaque personne humaine est dotée d’une âme, une dimension quasi-transcendante de notre être qui est le siège de notre conscience et de l’image de Dieu en nous. Ils parlent aussi d’un aspect de l’âme qui nous permet d’acquérir la connaissance de Dieu et des réalités célestes. Cet aspect s’appelle le « nous » [νόος-νοῦς], connu déjà dans la philosophie grecque comme la dimension la plus sublime de l’âme. Le nous est capable d’être corrompu par le péché. Néanmoins, il est « l’organe spirituel » qui, par l’action de l’Esprit Saint, nous donne accès à Dieu, pour Le connaitre et pour l’aimer. Mais la question se pose toujours : comment réaliser le potentiel du nous de nous accorder une vraie connaissance de Dieu et de créer avec Lui une relation intime, une relation d’amour ? La réponse proposée par la tradition patristique est d’avoir recours à la prière noétique*, la prière qui émane du nous. Il s’agit d’une prière qui surgit du tréfonds de notre être. Une prière qui n’est rien de moins que l’action de l’Esprit Saint dans les profondeurs de notre cœur. Nous ne savons pas prier comme il faut, nous dit saint Paul. C’est bien l’Esprit qui prie en nous, qui transforme nos pauvres balbutiements en chants d’allégresse et en larmes du repentir. La prière noétique ouvre notre cœur devant le mystère de Dieu. Elle permet que la lumière divine nous pénètre, pour nous illuminer et nous sauver. Mais afin d’être capable de formuler une telle prière, il y a une certaine démarche à faire. Il faut entrer dans le secret de notre cœur en silence et en solitude. Au milieu de son Sermon sur la Montagne (Mt 6-7), Jésus dit à ses disciples, « Quand tu veux prier, entre dans ta chambre, la chambre la plus retirée de la maison, ferme la porte, et là adresse ta prière à ton Père qui est là dans le secret. Et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra. » Pour réaliser la prière, donc, il faut faire revivre en nous deux vertus : silence et solitude. Nous savons à notre regret que le silence n’existe guère dans ce monde. Le monde, c’est le vacarme, le chaos, la confusion qui nous distraient à chaque instant, que ce soit à la maison, au lieu du travail ou dans n’importe quel centre commercial. Même à l’église, trop souvent le bruit nous dérange... Afin d’écouter la voix de Dieu, le silence est essentiel. Le vrai silence, pourtant, n’est pas seulement l’absence de bruit. C’est une attitude de l’esprit et du cœur, qui nous permet de concentrer notre attention sur ce que Jésus appelle « l’unique nécessaire ». Ceci est la voix de Dieu Lui-même qui cherche toujours à nous communiquer sa Parole. Comme le prophète Elie l’a vécu, Dieu s’adresse à nous ni dans le tonnerre, ni dans le feu, mais dans le doux murmure d’une brise légère. Ce silence, cependant, ne peut se réaliser que dans une certaine solitude. Pas la solitude égoïste du misanthrope, mais plutôt celle de l’anachorète, le moine qui quitte le monde pour faire intercession incessante pour le monde. Pour lui, la solitude révèle une Présence, la présence de Celui qui est Amour. Cela signifie que nous ne sommes jamais seul, jamais abandonnés. L’Église chante à la Nativité et à la Théophanie : « Dieu est avec nous ! » Ceci est vrai dans les moments les plus difficiles, les plus douloureux de notre vie. Mais cette vérité ne se révèle pleinement que dans le silence et dans la solitude, réalisés en nous par la prière noétique. Nous pouvons aimer Dieu dans la mesure où nous Le connaissons. Et la connaissance de Dieu se fait dans le silence et la solitude. Entrons donc dans la chambre intérieure de notre cœur. Demandons à l’Esprit de combler notre vie par une prière noétique, prière qui nous permet de connaitre Dieu, de voir sa Face et d’entendre sa voix. Ainsi le Dieu ineffable se révèlera à nous. Il se révèlera comme Celui qui nous aime au-delà de tout ce que nous pouvons espérer, et qui nous appelle à l’aimer en retour de tout notre être : cœur, âme et esprit.

AMEN!