Liturgie du vendredi 15 Août Dormition de notre toute sainte Mère de Dieu
- frlazare
- 15 août
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Dernière mise à jour : 17 août
Programme :
LITURGIE DU VENDREDI 15 AOÛT de la DORMITION DE NOTRE TOUTE SAINTE SOUVERAINE LA MÈRE DE DIEU ( lire est important pour notre expérience pratique face à nos difficultés .)👇🏼
BONJOUR A TOUS BONNE FÊTE DU 15 AOÛT !
LITURGIE DU VENDREDI 15 AOÛT
(FETE de la DORMITION DE NOTRE TOUTE SAINTE SOUVERAINE LA MÈRE DE DIEU)
SERA CELEBREE LES MATINES A 09H00 ET LA LITURGIE A 10H00 LE Vendredi 15 AOÛT 2025
*Suivie des agapes : chaque personne porte quelque chose si possible.
Chapelle de la SAINTE TRINITÉ
4 CHEMIN DU MORNE LAUTENT TIVOLI FORT DE FRANCE
( TL: 0696 344321)
+Père Lazare
Dormition de la Très Sainte Mère de Dieu
et toujours vierge Marie
Extrait de l'homélie de saint Nicolas Cabasilas (XIVe siècle)
Épître aux Philippiens II, 5-11
Évangile selon saint Luc X, 38-42, XI, 27-28
"Il élève les humbles"
Il fallait que la Vierge soit associée à son Fils en tout ce qui regarde notre salut. De même qu'elle lui a fait partager sa chair et son sang..., de même elle a eu part à toutes ses souffrances et à toutes ses peines... La première, elle a été rendue conforme à la mort du Sauveur par une mort semblable à la sienne (1). C'est pourquoi, avant tous les autres, elle a eu part à la résurrection. En effet, après que le Fils eut brisé la tyrannie de l'enfer, elle a eu le bonheur de le voir ressuscité et de recevoir sa salutation, et elle l'a accompagné autant qu'elle a pu jusqu'à son départ vers le ciel. Après son ascension, elle a pris la place que le Sauveur avait laissée libre parmi ses apôtres et ses autres disciples... Cela ne convenait-il pas à sa mère plus qu'à tout autre ?
Mais il fallait que cette âme très sainte se détache de ce corps très sacré. Elle l'a quitté et s'est unie à l'âme de son Fils, elle, une lumière créée, à la lumière sans commencement. Et son corps, après être resté quelque temps sur la terre, a été lui aussi emporté au ciel. Il fallait, en effet, qu'il emprunte tous les chemins que le Sauveur avait parcourus, qu'il resplendisse pour les vivants et les morts, qu'il sanctifie en toutes choses la nature et qu'il reçoive ensuite la place qui lui convenait. Le tombeau l'a donc abrité quelque temps, puis le ciel a recueilli cette terre nouvelle, ce corps spirituel, ce trésor de notre vie, plus digne que les anges, plus saint que les archanges. Et le trône a été rendu au roi, le paradis à l'arbre de vie, le monde à la lumière, l'arbre à son fruit, la Mère au Fils : elle en était parfaitement digne puisqu'elle l'avait engendré.
Ô bienheureuse, qui trouvera les mots capables d'exprimer les bienfaits que tu as reçus du Seigneur et ceux que tu as prodigués à toute l'humanité ?... Tes merveilles ne peuvent resplendir que là-haut, dans ce "ciel nouveau" et cette "terre nouvelle" (2), où luit le Soleil de justice (3) que les ténèbres ne suivent ni ne précèdent. Le Seigneur lui-même proclame tes merveilles tandis que les anges t'acclament.
Notes
1. Épître aux Romains chapitre VI, verset 5
2. Apocalypse chapitre XXI, verset 1
3. Malachie chapitre III, verset 20
Les écrits apocryphes
A Jérusalem comme à Éphèse (Turquie actuelle) une double tradition atteste de la dormition de Marie. Autrement dit, elle s’est endormie en Dieu. Mais l’Écriture n’en dit rien. La seule mention de Marie, après la crucifixion, se trouve dans les Actes des Apôtres (1, 14) où ceux-ci se réunissent pour prier avec quelques femmes, dont Marie, mère de Jésus.
Cependant, les épisodes de la vie de Marie sont évoqués par certains écrits apocryphes tels le pseudo Jean au 5e siècle, le pseudo Jacques et le pseudo Meliton au 6e siècle, qui relatent avec de légères variantes les dernières années de la vie et de la mort de la Vierge Marie.
Mais comment comprendre alors la différence entre Dormition et Assomption? «En fin de compte, il s’agit toujours de notre conception de Dieu. Si l’on souligne que Dieu nous libère de la souffrance et de la mort et nous conduit dans sa vie éternelle, alors le mouvement de bas en haut est au centre. Mais l’Écriture nous montre aussi l’humilité de Dieu, qui renonce à sa vie purement divine, qui descend, qui partage notre destin, qui par l’Incarnation en Jésus-Christ s’est uni à sa création(kénose). De ce point de vue, la représentation de l’Église Orthodoxe constitue un complément nécessaire pour la compréhension de cette fête du 15 août. Dans le développement occidental, nous avons pris l’habitude de mettre l’accent sur l’»autonomie» de la création et de ses lois et de chercher le Dieu transcendant au-delà de notre monde. Mais même en Occident, les mystiques et les penseurs alternatifs ont toujours dit: Dieu est plus intime à nous-mêmes que nous-mêmes.»
Histoire et Tradition
Les chrétiens ont hérité la tradition du jeûne du judaïsme, où des jours et des périodes spécifiques de jeûne étaient déjà établis. On retrouve le motif du jeûne déjà dans le Livre de la Genèse, alors que Dieu demande à Adam et Ève de s’abstenir de consommer les fruits de l’un des arbres du jardin de l’Éden. Le Seigneur Jésus Christ a donné, Lui aussi, des exemples de jeûne — Il a jeûné pendant quarante jours dans le désert avant d’être tenté par le diable (Matthieu 4,1-11) ; Il recommande le jeûne à Ses apôtres (pour l’exorcisation d’une catégorie particulière de démons « qui ne sortent que par la prière et le jeûne ») et annonce le fait que Ses disciples allaient jeûner après Sa Résurrection ( « lorsque l’Époux ne sera plus avec eux »).
Le sens spirituel du jeûne
Le jeûne, à côté de la prière , de l’aumône, de la confession etc. prépare la personne humaine, elle le fait exercer son corps, sa raison et son âme comme un athlète, en vue d’une fête — un entraînement qui illustre aussi l’espoir des chrétiens orthodoxes de se retrouver préparés lors du nouvel Avènement du Christ. C’est aussi pour cette raison qu’on ne célèbre pas de mariage pendant les jours et les périodes de jeûne. La Confession est elle aussi essentielle dans les périodes de jeûne.
Types de jeûne
Pour les chrétiens orthodoxes, il existe plusieurs types de jeûne, en fonction du jour ou de la période liturgique et/ou de l’occasion. Ainsi distingue-t-on, par exemple, entre ce qu’on appelle le « jeûne ascétique » et le « jeûne intégral »




















































































































































































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