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Blog de la Paroisse

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Liturgie du 21e Dimanche après Pentecôte 2 Novembre

  • frlazare
  • il y a 12 minutes
  • 4 min de lecture


BONJOUR À TOUS !


OFFICE DES VÊPRES ET MATINES À 18H00 LE SAMEDI 1 NOVEMBRE


LA LITURGIE DU 21 IEM DIMANCHE 2 NOVEMBRE APRÈS LA PENTECÔTE

SERAS À 10H00 ()


REPAS:(chaque personne porte quelques choses)

*Ne pas oublier l'huile la farine et le vin pour les prières d' intercessions.


CHAPELLE DE LA SAINTE TRINITE:

adresse : 4 chemin du morne laurent TIVOLI


*SUIVIE DES VÊPRES 15H00

(info TL: 0696 344321)

+Père Lazare


Le Mauvais riche et Lazare Le 21°dimanche après la Pentecôte,


l’Église nous fait entendre la parabole de Lazare et du mauvais riche.

(Luc 16, 19-31).


Cette parabole est, d’une certaine manière, unique, par son mélange de réalisme et de symbolisme : elle est la seule parabole où Jésus donne un nom à l’un des personnages, de sorte que l’on s’est demandé si ce n’était pas le récit d’un fait réel. La parabole établit un contraste frappant entre un certain riche somptueusement vêtu, somptueusement nourri, et un mendiant couché à sa porte, couvert d’ulcères, dont les chiens lèchent les plaies et qui a envie des miettes tombant de la table du riche. Lazare et le riche meurent, mais leur sort est bien différent. Le riche, tourmenté dans l’Hadès supplie Abraham de lui envoyer Lazare – qui est au ciel – pour que, son doigt trempé dans l’eau, celui-ci rafraîchisse la langue du malheureux que les flammes consument. Abraham répond doucement que c’est impossible : autrefois le riche a eu toutes les satisfactions et Lazare toutes les souffrances ; la situation est maintenant renversée ; il y a d’ailleurs un abîme infranchissable entre les deux hommes. Le riche insiste : que Lazare au moins aille mettre en garde le père et les cinq frères du riche contre un destin pareil. C’est inutile, réplique Abraham, car s’ils n’ont pas écouté Moise et les prophètes, la voix même d’un ressuscité ne me persuadera pas. Cette parabole est d’un tout autre ton que les récits de guérison et de miséricorde si fréquents dans l’Evangile de Luc. Elle est sévère avertissement. La jouissance égoïste en ce monde aura pour sanction la souffrance dans l’autre ; par contre, le pauvre sera dans l’abondance. Le sens général de la parabole est si clair qu’il n’a pas besoin d’explication. Mais quelques points de détails méritent d’être considérés de plus près. « Un pauvre…gisait près de son portail ». Le monde de la misère et de la souffrance n’est pas un monde irréel, lointain. Dieu Lui-même, dépose à ma porte, à ma propre porte, cette misère ; Il ne me demandera pas si j’ai eu pitié, d’une manière abstraite, de toute cette misère lointaine que je puis soulager, mais il me demandera ce que j’ai fait pour aider « un pauvre », un mendiant concret, présent, bien réel, « du nom de Lazare », qu’Il avait spécialement choisi afin que j’exerce envers lui la miséricorde. Ce Lazare peut avoir besoin d’argent, de soins, d’aide morale : peu importe, ce qui importe, c’est que mes yeux l’aperçoivent, lui qui gît devant ma maison (c'est-à-dire : lui que Dieu m’a donné spécialement l’occasion de rencontrer), et que je fasse quelque chose pour lui. Remarquons que le riche ne semble pas avoir été particulièrement dur de cœur ou cruel : il a péché par négligence, il n’a pas fait attention à Lazare. Dieu ne me reprochera pas nécessairement d’avoir fermé mon cœur aux malheureux : il me reprochera d’avoir été trop négligent et trop égoïste pour penser à leur ouvrir. Le contraste entre la fin de ces deux vies est saisissant : « Le pauvre mourut et fut emporté par les anges dans le sein d’Abraham. Le riche aussi mourut et on l’enterra ». L’un a été « emporté par les anges » ; l’autre a été « enterré », - oh, sans doute avec la pompe qui convient à un homme riche, mais avec tout ce que le mot « enterré » comporte de définitif et de contraire à une assomption entre des mains angéliques. « Emporté par des anges » - ou « enterré » : ces deux destins, dans un sens spirituel, ne sont pas les destins des morts, mais déjà en cette vie, un homme peut se laisser porter vers Dieu par les anges ou, il peut se laisser ensevelir, recouvrir par cette terre à laquelle seule il est attaché. L’opposition entre les deux destins est fortement soulignée : « Entre vous et nous a été fixé un grand abîme…qu’on ne traverse pas… ». S’agit-il ici d’une affirmation de l’irrévocabilité et de l’éternité des peines des « damnés » ? Nous ne voudrions pas toucher en ce moment à cette question théologique que nous aurons l’occasion de retrouver. Mais nous observons que le riche, même dans l’Hadès (quel que soit la nature de cet Hadès), ne semble pas repentant ; nous ne le voyons pas ici que Dieu refuse de faire miséricorde à un homme qui maintenant regretterait son ancienne attitude envers Lazare et condamnerait son propre égoïsme : d’un tel regret, il n’y a nulle trace. Ce que nous lisons, c’est seulement que le riche désire, d’une part être soulagé dans les tourments qu’il endure, et, d’autre part être soulagé éviter ce sort à sa propre famille. Remarquons enfin cette expression : « …de même ils ne seront pas persuadés ». Dieu veut que nous soyons « persuadés » de nous repentir : la repentance qu’il désire n’est le fruit ni de l’acceptation d’une autorité extérieure, ni de la stupeur que causerait un signe miraculeux tel que la résurrection d’un mort (et, d’ailleurs, quand Jésus ressuscita des morts un autre Lazare, les Pharisiens ne se repentirent pas). Cette repentance doit être le fruit d’une persuasion intérieure, d’un long et inévitable travail de l’Esprit sur notre Esprit : dans la vie spirituelle, tout doit être de l’Esprit.

Père Lev Gillet

 
 
 

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